Et si vous faisiez de la location saisonnière cet été ?!

Vous êtes propriétaire de votre logement, d’une résidence secondaire ou de biens proposés à la location : vous pourriez les mettre en location saisonnière.  Car après ces périodes troubles liées à la crise sanitaire, les Français n’ont qu’une hâte : PARTIR en vacances et pour la plupart en France.
Avant de vous lancer dans l’aventure de la location saisonnière, on vous donne quelques conseils !

Vos démarches pour faire de la location saisonnière

  • Si vous être propriétaire d’une maison individuelle, vous n’aurez pas de contraintes particulières pour mettre en location votre bien. En revanche, s’il s’agit d’un appartement au sein d’une copropriété, vous devrez vérifier que le règlement de copropriété permet la location saisonnière.
  • Si vous êtes locataire de votre logement, vous pouvez sous-louer votre appartement ou maison en location saisonnière uniquement si vous obtenez un accord écrit de votre propriétaire ou si votre contrat de bail vous y autorise.
  • Vous devrez également déclarer/enregistrer votre location saisonnière auprès de la mairie de la commune où est situé votre bien. Vous devrez, dans certains cas, obtenir auprès de la mairie une autorisation préalable pour changement d’usage.

Si vous mettez en location saisonnière votre résidence principale moins de 120 jours par an, vous n’avez pas besoin d’effectuer ces démarches  : ni déclaration/enregistrement, ni changement d’usage.

  • Et si c’est la première fois que vous mettez votre logement en location saisonnière/meublée, vous devrez effectuer une déclaration d’existence auprès du Centre de Formalité des entreprises (CFE)

Et sur l’imposition des loyers

Vous serez soumis à l’impôt sur le revenu dans la catégorie des Bénéfices Industriels et Commerciaux (BIC) et aux prélèvements sociaux[1]. Vous aurez le choix entre deux méthodes de calcul : le « micro-BIC », qui accorde une déduction forfaitaire des charges de 50 % (ou 71 % pour les chambres d’hôtes et meublés de tourisme classé) si vos loyers sont inférieurs à 72 600 €, et le « BIC réel » (sur option ou automatiquement si les loyers sont supérieurs à 72 600 €), qui permet de déduire les charges réelles, et notamment celles d’amortissement du bien.

Si c’est votre résidence principale, ou votre résidence secondaire, que vous mettez en location saisonnière : restez au régime fiscal « micro-BIC ». Car si vous optez pour le régime réel, les périodes où vous occupez personnellement le logement vous rajouteraient des loyers « fictifs » taxables. A l’inverse, si c’est un logement que vous détenez spécifiquement pour faire de la location saisonnière et que vous n’occupez pas à titre personnel : opter pour le régime réel sera plus avantageux fiscalement !

Vous souhaitez en savoir plus sur la location saisonnière, et connaitre toutes les modalités pour mettre en place ce type de location ? N’hésitez pas à nous contacter, nous sommes à votre disposition pour vous accompagner.

[1]/ Sauf si vous êtes loueurs en meublé professionnel, ou si vos recettes de location saisonnière sont supérieures à 23 000 €, vous serez redevable des cotisations sociales en lieu et place des prélèvements sociaux.

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